Modèle de dessin par étape
Morley, K. V. (1984). Dessins de la figure humaine des enfants (vol. 2). Copenhague: Dansk Psykologisk Forlag. Il y a environ quatre décennies, Klüver (1966, cité par Ffytche et Howard) observait des points communs dans une expérience visuelle anormale. Ces constantes suggèrent «… certains mécanismes fondamentaux impliquant divers niveaux du système nerveux» (Ffytche & Howard, 1999, p. 1255). Le modèle actuel, tout en se concentrant sur la perception artistique et la production (c.-à-d. le dessin), renforce et élargit ces résultats. Nous prévoyons également qu`une régression représentative similaire pourrait être trouvée chez certains patients AVC ou d`autres artistes endommagés par le cerveau de telle sorte que plus l`effet (hiérarchique du réseau) de la CVA, plus la régression de la capacité du patient à l`visuelle Représentation.
Nous postulons que la reprise progressive des dommages coïnciderait avec un renversement de ce changement (s), et l`avancement à des stades plus élevés du traitement et de la production représentative. Un exemple de soutien nous croyons que ces rapports décrivent les quatre étapes ou niveaux de traitement visuel proposés. L`éclaircissement du champ visuel et les points de lumière (c.-à-d. les premières expériences) montrent l`étape 1. Dans les phosphènes sous pression, ces expériences impliquent souvent des couleurs désaturées, bien que la couleur n`ait pas été abordée ou signalée dans ces expériences. Les hallucinations sensorielles induites par la privation au stade 2 sont représentées par des rapports de lignes et de figures géométriques et de motifs (par exemple, des motifs de papier peint). Les phénomènes visuels de l`étape 3 comprennent des figures de dessin animé (par exemple, «… rangées de petits hommes jaunes avec des chapeaux noirs et leur bouche ouverte»), et l`étape 4 est représentée par des scènes plus intégrées, en particulier celles décrites «… comme des paysages». En outre, il convient de noter que ces perceptions se sont produites dans l`ordre prédit-c.-à-d. de simple à plus complexe-et chaque étape plus élevée a été moins fréquemment rapportée que l`étape précédente, avec les étapes les plus élevées rapportées par seulement environ 20% des participants.
(Les résultats cités ci-dessus sont résumés des travaux de Bexton, Heron & Scott, 1954; Héron, 1957; et Heron, 1961). Le modèle, tel que décrit jusqu`à présent, pose le traitement de l`entrée commençant à un niveau sensoriel et progressant vers la construction d`une image phénoménalement réaliste à l`étape 4. Il y a, cependant, un autre aspect du modèle, en plus du traitement des intrants. Il semble nécessaire que, pour qu`une personne dessine, il doit également y avoir un mécanisme de traitement de la production. Après tout, quand un enfant de trois ans commence à dessiner, il ou elle est sans doute voir le monde à l`étape 4 avec tout son réalisme en 3 dimensions. De même, de nombreux adultes ayant une perception tridimensionnelle normale sont incapables de dessiner ou de peindre à un niveau aussi sophistiqué que l`étape 4. Par conséquent, bien que apparemment tous les adultes peuvent au moins faire des figures de bâton, (c.-à-d. les premières images de stade 3) nous considérons que le problème, pour les enfants et beaucoup d`adultes, est un module de sortie ou de «dessin» insuffisamment développé.
En particulier, ils ont des réponses de sortie de phase 4 pauvres ou inexistantes. Il y a une littérature modeste mais pertinente sur la localisation anatomique du traitement des phosphènes et des images visuelles apparentées chez l`homme. Chapanis, Uematsu, Konigsmark et Walker (1973), et Brindley (1968) rapportent les sensations induites par la stimulation du cortex visuel d`une femme récemment aveuglé.